Dré dans le taillis

Comme d’habitude, l’andéambulateur est le premier levé ce matin, attiré par les lumières du levé de soleil. Il fait encore un peu trop froid pour sortir du duvet pour l’andéambulatrice qui trouve une astuce pour concilier la marche tout en restant au chaud !

Idéalement placés ?
« Youpi matin… »
Ca doit ressembler à une autruche…

Ayant attendu le soleil pour déjeuner, nous ne sommes encore pas en avance pour débuter notre journée de marche. Et celle ci s’annonce longue pour retourner jusqu’à Varvarco. Une succession de montée-descente hors piste s’annonce au devant de nous. Nous aurions suffisamment de nourriture pour faire un soir de plus, mais il y a comme une sorte de volonté, de défi à finir aujourd’hui ! Tous les deux nous souhaitons le faire! Nous devions mettre 2 jours pour le retour, nous allons mettre 2 jours. 

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Il peut faire un peu frisquet

Mais avant tout ça, il faut marcher, s’orienter sur les crêtes pour choisir la bonne, trouver le passage faisant faire le moins de détour, éviter les chevaux sauvages, et surtout, espérer que ça passe! N’ayant pas de carte précise, nous ne savons pas si les arrêtes sont débonnaires ou acérés… Nous n’avions pas pu observer l’ensemble de ligne à suivre depuis la vallée ! Mais ce qui était observable paraissait franchement plan-plan.

La balade nous conduit à remonter quelques pentes enneigées​ et à éviter quelques petites​ corniches. La vue sur les différentes vallées, se dévoilant au fur et à mesure de notre progression, est superbe. Les quelques lacs, parfois gelés, d’un vert d’Émeraude ou d’un bleu sombre, réhaussent encore davantage les couleurs nous entourant.

Les deux lacs assez différents

Nous poussons la balade, avant la pause pique-nique, jusqu’à atteindre la tangente horizontale de notre itinéraire concave. Nous nous retrouvons dans un environnement lunaire, où seul le rocher semble pousser. Ils semblent gorgés de sang séché. La vue sur le plateau et les canyons n’est pas désagréable. Nous apercevons, comme depuis le début de matinée, un nuage s’élevant au dessus d’une montagne au sud. La forme de la colonne verticale et l’étirement du nuage à haute altitude sous l’effet des vents font penser à un volcan. Nous savons que le Villarica est en activité, il est au Sud, cela pourrait correspondre… Mais nous l’aurions vu beaucoup plus loin. D’autant que nous n’avions rien vu dans le Nahuel Huapi, pourtant bien plus proche. Mystère… Une deuxième fumée attire notre attention. Celle-là​ bien plus proche, mais cela ressemble plus à un feu de pâturage (?).

Après ce repas frugal et après un presque accident (comme on dirait chez Areva) avec un oiseau viseur de tête, ce dernier n’étant pas habitué à la​ présence de randonneurs dans les environs, nous repartons en direction de Varvarco. C’est qu’il nous reste encore 1500m de descente et entre 10 et 15 bornes. Nous avons fait un peu près la moitié du chemin.

Où on va
D’où on vient (tout au fond)

Suivant les terrains rencontrés, la progression est plus ou moins simple et efficace. Ces foutus touffes d’herbes piquantes, lorsqu’elles sont serrées, se révèlent casse-pattes, quand ce ne sont pas des pierriers à cailloux moyens, nous démantibulant les genoux. La fatigue n’aidant pas, la descente s’en retrouve plus « douloureuse ». Heuresement, le paysage, tout autant que l’idée d’une  douche chaude, nous remonte le moral.

Descente un peu casse pattes, surtout quand ça remonte !

Nous arrivons sur les dernières bosses dominant Varvarco au soleil rasant, orienté de manière optimale pour en prendre pleins les orbites.

La fin est proche

L’andéambulateur souffre un peu du « trop de soleil ». Le passage dans la forêt lui est des plus bénéfiques. Non sans avoir dû batailler avant avec des taillis que nous avons pris de pleine face en tirant un peu tout droit à travers la pente! Les lapins se faufilent bien là dedans, mais les tortues géantes que nous sommes ont plus de mal.

À notre arrivée à Varvarco, le camping est toujours aussi désert mais Eliana n’a pas bouclé les sanitaires ! Nous pouvons nous poser directement en évitant le baraquement de la précédente nuit, celui-ci étant indisposé…

Les andéambulateurs

2 commentaires Ajoutez le vôtre

  1. Virginie Amiel dit :

    Moi je veux des photos de la tangente et de l’itinéraire concave !!!!!!!

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  2. cathy pesenti dit :

    Charlotte demande à Ludo de faire l’autruche ,il est très doué !!!

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